Voilà des mois que j'entendais parler de cette bd. C'était presque devenu une légende 😉.
Si
bien que l'avoir une semaine après sa sortie fut un vrai plaisir ! "Enfin".
"Avenir",
c'est une histoire d'anticipation comme on les aime mais comme elles nous font peur aussi.
Travaillant
sur les
hashtag#atypies
voir que cela pourrait être une nouvelle forme de ségrégation en est rageant. On se dit que oui, "ils" en sont capables.
Quant
à l'IA, les interrogations et les dérives sont d'actualité comme l'explique
Pierre BENAZECH
dans le dossier bonus.
J'ai
aimé les graphismes de l'illustrateur, le propos aussi. L'importance de l'humain au sens d'humanité qui ressort, parce qu'on l'oublie trop souvent.
L'histoire
est dense, mais comme un très bon gâteau au chocolat, il y a un goût de trop peu. L'album peut en effet être une introduction à une série de par la force du propos. Il y a de quoi dire. Les bases
sont là. Mais elle nous laisse peut-être aussi imaginer la suite, dans la réalité en nous disant "est-ce que c'est ça que vous voulez ? Si non, à vous de prendre les choses en
main...
À
lire, découvrir, discuter, offrir. Une très belle bd derrière laquelle se cachent plusieurs messages positifs. Et parce qu'elle ne laisse pas de marbre, loin de là, gros coup de ❤️
!
Ankama
Editions
On vit dans une société où tout ce qui ne se voit pas n'est pas grave ou n'est pas un handicap....et pourtant.
Une très jolie exposition à l'université Paul Sabatier de Toulouse où le handicap est traduit en art abstrait pour essayer de faire comprendre... En espérant une évolution des mentalités.
Retournez les coulisses de l'intervention et les aides au développement : Article DDM
Retrouvez mon intervention à l'université de La Rochelle ici : Forum
Il y a quelques années maintenant, j'avais lu un autre livre de Mélanie Colleaux qui m'avait vraiment plu. Alors j'ai cédé à la tentation ! Je me suis souvenue que son autre livre était plein de surprises alors j'avais mis la barre très haute. En lisant le début, je me suis dit, c'est un roman classique, sympathique.
Et j'aurais dû me douter que non… Très vite, au-delà de l'histoire bouleversée d'Émilie Roy, on plonge dans une quête de soi fascinante et pleine de piquant assez addictive ! Je me suis retrouvée à vouloir le finir vite et j'y ai trouvé une réflexion sur la connaissance de soi, la spiritualité, les médecines holistiques captivantes ! Et c'est le très très gros plus du roman !
Une histoire que je recommande et qui ne laisse pas indifférent !
Hier, ils étaient une quinzaine à venir découvrir le monde de l'écriture, de l'édition et de l'art.
Ils avaient tellement de questions qu'il a fallu leur dire de rentrer.
C'était tellement enrichissant !
Dans 15 jours, ce sera un autre public mais rencontrer des collégiens et des lycéens, c'est toujours une très belle expérience !
Avez-vous déjà demandé à votre médecin ou votre boulanger s'il était
formé pour ce qu'il faisait ?
Proposé à votre coiffeur ou votre garagiste si au lieu de le payer, vous
pouviez lui faire de la "visibilité" sur les réseaux sociaux ?
Dans le milieu artistique, on le voit souvent et j'ai vu bons nombres de
posts sur le sujet. Dernièrement, un photographe.
Alors oui, c'est un métier passion, mais dans métier passion, il y a
métier.
Pour pouvoir en vivre, il nous faut être rémunéré.
Et au même titre, le chirurgien ou le mécanicien, c'est sans doute aussi
des métiers passions.
Des syndicats travaillent dans ce sens.
Des artistes travaillent dans ce sens.
Un artiste, ce n'est pas que de la distraction ou du loisirs, c'est aussi un
engagement, des interventions dans les écoles, des actions artistiques et sociales.
Un artiste, c'est aussi des actions liées au patrimoine. Des ateliers, des
formations.
Un artiste qu'il soit "petit" ou "grand" c'est aussi la culture et l'on sait
combien cette dernière est importante.
Alors je ne suis pas qu'une artiste, mais je rencontre le même souci
dans l'édition où l'on peut faire soi-même son livre, mais où finalement ce n'est pas si simple.
Je le rencontre aussi dans les conseils que je donne pour développer ses
projets où l'on me propose des échanges.
De plus, être artiste, ce n'est pas uniquement être publié par les plus
grands éditeurs et faire des gros chiffres, un vitrailliste, vous connaissez ? C'est un artiste.
Bien sûr, il y a artiste et artisan. Mais peut-être que l'artiste est un
artisan de l'âme ? (vous avez 4h )
Alors vous me direz, comment soutenir un artiste ?
Liker, partager et en parler, bien sûr que c'est important, mais aussi
:
Découvrir son univers en lui achetant quelque chose (pour un anniversaire, un
Noël...) même une petite carte.
Proposer son travail en classe si vous êtes enseignants (le pass Culture est
un bon outil)
Donner une chance à son travail si vous êtes libraire ou
commerçant.
Et si vous aimez, dites-le dans les avis, auprès de vos proches.
Dites-le.
Lorsqu'on est artiste, il est important de communiquer, d'en
parler.
Alors, #JeRamenMaFraise et j'en
parle
Et n'hésitez pas à découvrir mon univers : stephaniechaulot.jimdo.com
#auteur #teamrosaparks #challenge #ramentafraise #remuneration #artiste #culture #soutenir
⁉️ Quelle est la personne qui t'inspire ?
Voilà la question que l'on m'a posée hier dans le cadre du challenge #ramentafraise
Et c'est une vraie question pour moi.
Je pourrais citer Simone Veil ou Rosa Parks qui m'a inspiré la nouvelle qui sera disponible dès demain en pré-commande chez mon éditeur.
Mais les personnes qui m'inspirent sont celles qui me font réagir dans mon métier et dans ma vie, celles qui me "nourrissent".
Je ne suis pas un vampire 🦹♂️, mais en faisant un métier très social et artistique, on rencontre des personnes qui nous bousculent et nous bouleversent.
Quand je travaille avec d'autres artistes notamment, il y a des connexions qui se font plus ou moins fortes et qui contribuent à nous faire évoluer. Parfois, ça nous pousse dans nos
retranchements, parfois même ça demande de la force, du courage, de nous sortir de notre zone de confort et au final, ça nous fait grandir.
J'ai toujours été engagée dans des causes, alors je me suis souvent inspirée de leaders de l'engagement, malgré tout, l'humain et les échanges entre artistes c'est ce qui m'a le plus
apporté.
Il en a un en particulier qui m'a fait grandir et qui a nourri certains de mes projets. Qui m'a poussé hors de ma zone, m'a montré que j'étais plus forte que je le pensais mais qu'il fallait que
je corrige mon côté bordélique si je voulais progresser 😅.
Au final, il a été et est encore une bonne source d'inspiration, mais vous savez, ce genre d'inspiration que l'on trouve à l'intérieur de soi. Et qui me permet aussi de mettre un peu de moi dans
mes histoires et mes projets.
➡️ Alors merci à Rosa, Simone et toutes les personnes inspirantes qui ont croisé mon chemin, de près ou de loin.
❓ Et vous, quelles sont les personnes qui vous inspirent ?
❇️ Et pour en savoir plus sur mon prochain projet, c'est par ici : Yucca Editions
Les erreurs les plus courantes quand on veut commencer une histoire pour la première fois, je les retrouve régulièrement dans mes ateliers d'écriture ou mes formations.
🛑 1ère erreur : écrire à la première personne. On n'arrive pas à se détacher de l'histoire si c'est une fiction, très dur de prendre du recul si c'est notre histoire.
🛑 2ème erreur : Ne pas faire de plan et se laisser pousser par le vent. Si on n'a pas de structure, on va droit dans le mur 😉.
🛑 3ème erreur : Ne pas faire de fiche personnage et le laisser grandir sans savoir où il va. On bloque quasiment tout le temps.
Il est finalement indispensable, quand on débute d'être assez scolaire, de faire des brouillons, des fiches, des plans. Même si tout est voué à évoluer !
Si vraiment vous en ressentez le besoin, n'hésitez pas à participer à des ateliers d'écriture, des stages ou même à vous faire accompagner par un professionnel.
C'est parce que je suis passée par ces problématiques que je transmets mes techniques.
N'hésitez pas à me contacter !
Retrouvez-moi au salon du livre de Cagnac le 19 novembre et mes livres sur le stand de Yucca Editions, le même jour au salon du livre et du papier de l'Espace Job à Toulouse (Sept Deniers).
[Les ateliers] Cette semaine, c'est les derniers ateliers avant l'été. L'occasion de faire le bilan. De reparler des ateliers d'écriture que je fais aussi bien créatifs que professionnels et scolaires. Cette année, certains ont même été labellisés !
L'an prochain dans ce dernier domaine, il y en aura des nouveaux, ponctuels dans le cadre de la performance scénique. D'autres sont encore possibles et des stages seront prochainement développés.
Si vous êtes intéressé pour participer à mes ateliers ou pour que j'en propose près de chez vous, n'hésitez pas à me contacter !
#bookstagram #livrestagram #performancescenique #migrant #projetéducatif #atelierdecriture #printempscitoyen #occitanie #intervention #stagedecriture #fierte #creatif #creation #ecriture #scolaire #lycee #superieur #formation
C'est un projet engagé dont on parle depuis plusieurs semaines dans la presse et en radio.
C'est un projet qui nous tient à cœur, qui parle de racines et de tolérance.
Un projet que l'on espère vous présenter tout au long de l'année 2023-2024.
Un projet qui est référencé partout et qui s'adresse également aux collégiens et aux lycéens !
Un projet qui me fera sortir de ma zone de confort puisque je serai sur scène mais soutenue par 2 très chouettes artistes que sont @ollen.foto et @fadiviolon
Un projet d'art croisé, d'esprits croisés, inspirés de réalité et en lutte pour la tolérance.
Si vous êtes gérant d'une salle de spectacle, d'une médiathèque ou d'un lieu culturel, si vous êtes enseignant ou documentaliste en collège ou lycée, n'hésitez pas à me contacter pour en savoir plus !
Les projets, un état des lieux, une super création à venir...
La presse en parle ici : La Dépêche du Midi
La radio en parle là : Rd'Autan Yucca Editions
Longtemps conseillé, j'ai fini par me plonger.
Au début, je me suis clairement demandée pourquoi, un peu trop réaliste et dure pour moi. Commencer par tant d'horreurs ne me convenait pas. Et puis je me suis laissée aller à la lecture et j'ai finalement savouré. Il secoue ce recueil. Rupi Kaur l'a écrit à 21 ans. Je me suis demandée comment on pouvait avoir autant de finesse d'analyses et de recul sur les relations hommes-femmes ausssi jeune. Après, il y a la théorie et la pratique bien sûr. Mais c'est une belle analyse. Remuant. Amenant à faire réfléchir. Une poésie moderne, déroutante et captivante. Beaucoup de vérités générales, de choses que l'on sait, mais si joliment dites. Au final, j'ai vraiment aimé. Et je suis touchée que Le petit cosmographe soit comparé à Lait et Miel.
A découvrir.
De mon côté, ça m'a donné envie de poursuivre mon travail poétique.
Ça pourrait être le titre du livre du #princeharry en version féminine mais non, c'est juste moi quand je fais des remplacements de prof entre 2 projets artistiques. La vie d'un artiste est faite de haut et de bas et j'ai fait le choix de ne pas publier un roman par an avec une régularité taillée au millimètre. J'ai fait le choix de partir sur des projets divers et variés hors de ma zone de confort. La vie ne me donnant pas toujours le temps de publier de longs projets. De faire passer des messages dans mes textes, de travailler avec d'autres artistes. De dérouter beaucoup. De créer une émotion, pas toujours facile, mais d'en créer une. Lorsque j'ai publié mon 3ème roman, Les anges imparfaits, je savais que ça ne serait pas simple parce qu'il s'était écoulé 8 ans entre mes 2 romans. J'avais entre temps trouvé des lecteurs pour mes textes poétiques ou mon récit de voyage, mais finalement perdu mes lecteurs de roman. Et je ne suis pas à matraquer sur les réseaux ni à implorer les gens de mettre des commentaires sur Amazon. C'est un choix aussi ou l'art de se compliquer la vie peut-être. Malgré tout, j'ai de bons retours de ce roman. Il y a par exemple quelques jours, il a été cité pour la journée mondiale la sororité. La nouvelle dont il s'inspire avait été sélectionnée par ma région dans le cadre d'un projet avec la #comediedulivre. Quant à mes Contes poétiques, ils sont travaillé depuis 3 ans en lycée. Alors je ne suis pas sur les programmes nationaux, je ne fais pas la une de @telerama moi : ne pas rentrer dans des cases. Ici, vous ne verrez que très peu de photos de ma vie privée par exemple. Mais je vous parlerai avec plaisir du trac autour de ce projet où je serai sans doute moi sur scène et je ne suis pas prêteeeeee ! 😉
Et tant que mon message passe, c'est peut-être ça l'essentiel continuer de monter les marches.
Ça a commencé comme ça...
Quand j'étais étudiante, je tentais régulièrement des concours, notamment d'entrée en école de journalisme. Pour y aller, je prenais le train et qui dit train dit livre à lire, au moins pour le retour. Sauf que distraite, j'avais oublié d'en prendre un. Alors j'avais fait un tour au relay pour en trouver pas trop cher, de préférence en poche donc. C'est comme ça que j'ai découvert Bridget Jones et le fameux mythe de Darcy. Et oui, je l'ai faite à l'envers. Le concours d'après, j'avais instauré le rituel du poche et j'avais pris L'âge de raison. Le côté journal m'avait plu mais je voulais en savoir plus sur Darcy. J'ai ainsi découvert Jane Austen et Orgueil et Préjugés. Toujours en poche. Puis le film avec Keira Knightley. Puis la série avec Colin Firth que j'avais adoré dans les films Bridget Jones vus entre temps. En l'espace de quelques mois, j'avais donc dévoré tout ce qui se rapprochait du mythe. J'ai aussi plongé dans d'autres livres de Jane Austen. Je m'étais notée de voir le film sur sa vie, il est encore sur ma liste...
L'autre jour quand ma fille a vu la couverture de cette bd, le titre m'a fait la sensation d'un bien-être digne de retrouvailles entre amis. On se connaissait. Alors, ce n'était pas de son âge, mais je l'ai emprunté pour moi en lui expliquant l'univers et lui lisant quelques passages.
Je me suis toujours amusée de voir qu'il y a une vraie passion pour cet univers. Quand aux livres de poche, je prends moins le train, mais il m'arrive encore de faire ce rituel avant un voyage.
Et vous, c'est quoi votre rituel avant de prendre le train ?
Cette année, j'ai fait, par choix personnel, peu de salons et uniquement des salons locaux. C'est un choix. L'an prochain, je ne sais pas si j'en ferai plus.
Des salons, j'en ai fait beaucoup en 10 ans. La première année de création de la maison d'édition, on en a fait une trentaine. C'est épuisant, mais c'était essentiel pour se faire connaître.
Maintenant, je choisis. Il y a des salons où on ne vend rien, d'autres où on vend beaucoup, cela dépend de plein de choses de la notoriété du salon au temps en passant par la période.
Il y a des salons où l'on doit tout payer et ceux-ci, je ne peux pas me permettre de les faire, d'autres où je suis invitée parfois même invitée d'honneur. Il y a des rencontres, des échanges, des livres, des bons repas... Un salon est un lieu d'échange. Rares sont les salons qui m'ont déplu au final parce qu'il y a toujours quelques choses de positif, même si à la fin de la journée, on a plus trop d'énergie.
Donc hier, c'était mon dernier salon. Je ne sais pas si j'en referai l'an prochain, parce qu'à vrai dire, j'ai des projets artistiques qui ne sont pas livresques. On verra donc.
Je pourrais en dire la même chose que le JDD, je pense. Ce genre de films dont tu ressors les jambes en coton, les larmes aux yeux et la rage au ventre, prêt à gravir des montagnes.
Ce genre de films qui te rappelle la cruauté dont est capable l'homme. Le courage d'autres et ce dont a été capable de faire cette grande dame qui, toute sa vie, a lutté pour les plus fragiles. Du connu et du moins connu comme la création du statut d'assistante maternelle aux premiers cmpr.
Nécessaire, beau, magistral.
À voir absolument et peut-être même au lycée...pour faire réfléchir.
Avoir du sens... En ce moment, je me pose souvent cette question : "est-ce que ça a du sens ?" Il y a des choses que j'ai faites, des métiers ou des initiatives que j'ai prises qui n'en avaient pas. Je me suis donc dit que ce serait bien que désormais je me pose plus souvent la question.
Il y a 10 jours, j'ai reçu cet appel de cette femme qui avait un cancer et qui m'a ensuite envoyé un courrier pour que je lui envoie des marque-pages. Elle avait besoin de se changer les idées et voulait faire une collection. Je lui ai préparé l'enveloppe parce que oui, ça avait du sens.
Soutenir mes amis, aimer les gens, m'occuper de mes enfants, ça a du sens aussi. Quoi d'autre ?
Transmettre ce que j'aime à travers mes ateliers aussi.
Hier, j'étais à la radio pour parler de mon livre. Et je me suis rendu compte que ce roman avait du sens, mais aussi un message très fort. Parfois, je doute de ça, mais Paz, l'animatrice m'a dit "ce livre, il a une belle force, il est touchant, il fait se sentir bien." Dans la foulée, elle a donné son service presse à Melvin qui finit son cdd. "Parce que ce livre, il faut le lire et que ça te donnera des ondes positives pour la suite", a-t-elle dit. Alors je me suis dit qu'écrire avait sans doute du sens pour moi, mais aussi pour ceux qui me lisent.
Dans la foulée, une amie m'a dit que ce roman, il avait exactement ce qu'elle cherchait dans un livre et qu'elle avait beaucoup aimé.
Bon écrire pour les autres a donc définitivement du sens.
C'est une chouette nouvelle, il ne manque plus à ce que tout le monde le lise alors , pour que je puisse écrire le prochain .
En tout cas, je ferai en sorte que mes prochains projets aient du sens.
[Chronique] J'avais déjà lu un ou deux livres sur ce sujet, je suis un
peu le travail de Valérie
Motté et c'était donc l'occasion de découvrir son point de
vue sur le sujet.
Que l'on y croit ou pas, parce qu'il faut bien le dire, la notion de
Flammes jumelles est une notion ésotérique, cela n'en reste pas moins fascinant. Le livre se veut ludique, facile d'accès, il explique de façon clair. L'autrice s'inspire de sa propre expérience
mais également d'autres ouvrages dont un que j'avais lu de Géraldine Garance.
Une flamme jumelle, c'est quoi ? Ce n'est pas une âme sœur, ce n'est pas
forcément un double amoureux, c'est si j'apporte ma propre déduction, un alter ego. Sa moitié d'âme. Au final presque une partie de soi.
On peut la croiser au cours de notre existence, c'est une personne qui
va nous permettre de nous dépasser, de vivre des choses très intenses, de sortir de notre zone de confort. Ce n'est pas une relation toxique, la rencontre nous fait grandir.
C'est passionnant et je me suis régalée en lisant l'ouvrage. Pour
quelqu'un qui souhaite comprendre et avoir une approche simple du concept, ce livre est tout à fait adapté.
Une jolie découverte et un univers captivant, qui n'est pas sans
inspirer l'autrice que je suis également .
Un beau travail pour un beau livre tout en douceur.
Je dois bien avouer que je me suis achetée des espadrilles juste après avoir fini le livre. Anne-Gaëlle Huon peut se lancer comme influenceuse .
Par où commencer, l'écriture a des tics de langages comme si une mamie écrivait, mais ça tombe bien, c'est le cas (le personnage pas l'auteure ).
Le récit commence dans les années 20, mais j'ai trouvé des personnages féminins forts dans l'air du temps.
Les Demoiselles, j'aurais bien vécu chez elle, au moins pour les vacances. Les descriptions sont minutieuses, de la fabrique d'espadrilles au Paris des années folles, le sens du détail est là.
Anne-Gaëlle Huon nous plonge avec une facilité inouïe dans la vie de cette hirondelle, une vie finalement très dure mais en fait une histoire sans pathos. Rosa est forte, libre, déterminée. Elle a tout perdu et pourtant, elle va s'en sortir, on le sent. Il faut dire qu'avec les Demoiselles, elle puise une force incroyable.
J'ai adoré.
Gros coup de cœur également pour le personnage de Henri. On rêve tous d'avoir un Henri dans sa vie. Ce qui est amusant c'est que j'ai un Noam dans mon dernier roman qui lui ressemble beaucoup (fils spirituel ? ), même la réplique sur les 20 ans, fait écho à celle de mes 10 ans. J'ai souri. Je n'avais pas lu les autres livres de l'écrivaine mais celui-là, c'est une fabuleuse découverte ! Chapeau bas (à plumes), Madame.
Donc je conseille, le livre, la liberté quand on est une femme (j'ai aimé aussi l'idée d'être un esprit libre même accompagnée), le champagne millésimé, les plumes, les espadrilles et le pays Basque.
Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas fait ce genre de week-end que je ne me souviens plus de la dernière fois.
Ce genre de week-end intense où je vis à 200% la partie artistique de ma vie. Que ce soit par les ateliers, les projets d'art croisé, les salons et dédicaces... C'est toujours tellement enrichissant et même nourrissant.
Et puis, ces dernières années n'ont pas toujours été simples et j'ai souvent doutée. Et puis, samedi, il y a tous ces gens qui sont venus voir notre travail et qui ont aimé. Et puis hier, Marion est arrivée. Je ne me souvenais plus de son prénom, elle se souvenait parfaitement de moi. Elle avait adoré Comme un chewing-gum collé à ma chaussure et les Contes urbains. Elle a acheté Les anges imparfaits sans hésiter.
Ce genre de détails qui changent la donne, qui vous font sourire et continuer. Encore.
Ça c'est la tête de l'artiste après des mois de préparation et 2 ans et demi de projet.
Janvier 2020, je suis convoquée à la 3cs où il m'explique que ma demande de subvention ne se fera pas et qu'à la place ils veulent me proposer un projet 10 fois plus grand. Un projet qui subira des aléas de toutes sortes y compris la covid. Mais @ollen.foto et moi-même avons réussi à rencontrer plus d'une centaine d'élèves dans 3 écoles différentes malgré tout. Une partie a été annulée, la coordination a coulé, mais un jolie cahier de vacances est paru, puis aujourd'hui cette expo déjà bien visitée. Et bientôt le livre.
Samedi, j'ai même dédicacé sur un plâtre, c'était du pur bonheur.
Au passage, je remercie Olivier pour ses photos (et ce portrait nature) qui me permettent de m'accepter telle que je suis sans artifice ou correction avec la douceur du noir et blanc.
Bref, on l'a fait et c'était génial.
NB : photo floue, c'est normal, je n'ai pas l'effet Harry Potter.
C'est un projet qui a commencé à germer il y a quelques années déjà. Qui a vécu au rythme des confinements et des protocoles, à des départs aux aléas de la vie.
Un projet dont je suis fière d'annoncer que l'exposition sera visible du 11 au 18 juin à Art'air. (école de Fontgrande, St Benoît de Carmaux)
Et que le livre avec la participation d'une centaine d'élèves arrive bientôt. Ainsi s'achève ce beau projet qu'est une résidence de territoire dans un contexte qui n'a pas été de tout repos.
Merci à toutes les personnes qui ont participé à ce qu'elle se fasse.
Merci @ollen.foto.
Une page se tourne, une belle aventure.
La trouille, le doute, ce qui fait partie du quotidien de l'auteur quand son livre sort.
Cette semaine, j'ai reçu un message qui disait "et on a aucune preuve qu'elle soit ***". J'ai stressé, je me suis dit, mais non, j'ai fait une incohérence ? Un oubli ?
J'ai même commencé à relire mon roman pour chercher la faille. Mais non. En fait la personne a trouvé ça intéressant, m'a proposé un axe de débat autour de mon livre, même !
Et "c'est régalé".
Je n'écris pas toujours des choses qui plaisent à tout le monde, parfois une personne n'aime pas, j'ai eu le cas avec les Contes. Et puis quelques semaines plus tard, je rencontrais un prof de lycée qui l'étudiait en classe et des élèves qui non seulement avaient accroché mais en plus avaient de supers questions et des analyses auxquelles je n'avais pas pensées. C'est génial.
Le stress et le doute, on l'aura toujours je crois. Pour chaque projet... C'est comme ça.
Mais les compliments aussi.
Un peu après le SMS, j'ai croisé des policiers. L'un m'interpelle, je stresse, pensant être mal garée. Il sourit et me dit "vous êtes auteure ! J'ai reconnu votre visage. J'aime bien ce que vous écrivez."
C'était chouette aussi. Enfin sauf la partie où je suis reconnue par la police 😂. Mais reconnue dans la rue. C'est quelque chose.
Alors, entre tout, j'ai décidé d'accepter ce stress qui fait partie du jeu. Et j'espère avoir encore d'autres retours comme ceux-là !
Mais j'y crois, même mon fils m'a fait un ange pour me porter chance alors...
Si vous voulez donner un avis, c'est par ici www.mindset-editions.com et partout ailleurs.
Avis aux Carmausins et alentours, Les Anges sont disponibles au Café Dynamo avenue Albert Thomas à Carmaux où vous pourrez aussi découvrir l'expo extraite de Contes urbains, contes anodins !
Quelques dates de dédicaces à venir :
- Les 11 et 18 juin de 14h à 17h à Fontgrande, Art'air.
- Le 17 juin à partir de 18h au Café Dynamo, Carmaux
- Le 19 juin, au salon du livre d'Albi
- Le 3 juillet à la Fête du livre de Pampelonne
Les anges imparfaits sont aussi dispo en librairie et sur le site de Mindset Editions
Depuis quelques années, même si j'ai retrouvé le goût des romans, j'ai développé ce plus dans mon écriture, ce besoin d'aller plus loin alors je travaille avec d'autres artistes plus visuels que ce soit des photographes ou des illustrateurs.
Vous pouvez par exemple découvrir l'exposition tirée de Contes urbains, contes anodins (@yucca_editions) jusqu'au 18 juin au #cafedynamo de @villedecarmaux
Et si tout se passe comme prévu, il y aura une belle surprise en bonus en juin. Mais chut, je n'en dis pas plus !
La migration, tristement d'actualité, est un thème que je connais bien. Pour de nombreuses raisons. Aussi, je l'ai intégré à mon dernier livre, Les anges imparfaits.
Mais j'avais croisé la route d'un autre livre qui en parlait, il y a quelques années, Eux c'est nous. Un petit ouvrage d'un groupe d'éditeurs jeunesse au profit de la Cimade.
La Cimade, c'est quoi ? Pour faire simple, c'est un organisme d'aide aux réfugiés.
Si vous avez un jour un doute concernant l'impact d'une peste brune, lisez au moins la préface du fabuleux Daniel Pennac (auteur également de Chagrin d'école, autre lecture indispensable), ça vous remettra les idées au clair.
En attendant, je le lirai à mes enfants, on en parlera ensemble, parce que c'est important.
L'entraide ne crée pas de préjudice, pas plus que s'aimer plutôt que de se détester.
L'ennemi, ce n'est pas les gens qui souffrent, ça ne l'a jamais été. Demain, cela pourrait être nous.
Hier, cela a été nous.
Un ouvrage nécessaire.
Dans mon livre, je ne parle pas de la migration dans ce sens. Parce qu'il y a autant de migrations que de migrants. Et que ça, on l'oublie trop souvent.
« Sororité : du latin “soror”, signifiant, sœur ou cousine au féminin. Lien de solidarité entre femmes. »
Toulouse, février 2019. Alex attend sur un banc face à la Garonne. L’occasion pour elle de repenser à son parcours, sa vie, ses rencontres, ses amours. L’occasion de sourire et d’être émue, de réfléchir à ses choix également. Mais au fait, qu’attend-elle ?
Les anges imparfaits est mon 3e roman où se mêlent quête de soi, apprentissages et sororité.
Disponible en précommande sur le site de l'éditeur : Mindset Editions
Sortie prévue fin avril 2022
[Chronique] Connaissez-vous les flammes jumelles ? Moi jusque là, je ne connaissais pas et en me plongeant dans ce livre, c'est dans un univers fascinant que je me suis plongée.
🖊️Sous la forme d'un véritable manuel pratique, l'auteur nous plonge dans cette relation atypique d'amants éternels qui se cherchent parfois depuis plusieurs vies et qui se complètent parfaitement. Ils s'aiment d'un amour irrémédiable et indestructible. Leur quête karmique les poussent à se retrouver mais pour cela ils vont devoir vivre des aventures extraordinaires.
Ce que j'ai aimé dans le livre, même si de base, je ne suis pas une convaincue, c'est les explications claires et ludiques, les parties exercices qui permettent de mettre en pratique quasi instantanément les propos plus théoriques des chapitres. C'est clair, fascinant et je me suis régalée en découvrant cet univers.
Une bonne idée de lecture si on est perdu dans une relation complexe. Il est d'ailleurs important de noter que l'auteure fait clairement la différence entre relation de flammes jumelles, âmes jumelles ou âmes sœurs et surtout relation toxique qui en est très loin. Ce qui rend l'ouvrage d'autant plus captivant.
Une belle plongée dans cet univers.
=> Vivre (enfin) sereinement votre relation de flammes jumelles de Géraldine Garance, éditions Exergue.
En vrai, je l'ai commencé à 16 ans, ce n'est donc pas le 3ème roman, mais le premier, si on suit la logique. Et puis, et puis, c'était quand le numéro 2, déjà ? En 2014. Édition française, puis réédition québécoise, un parcours qui m'a donné un avant-goût de quelque chose. Et puis la création va où elle veut et elle a mis longtemps à revenir sur un projet de roman. À vrai dire, je voulais finir celui-là, il fallait que je mature l'histoire. Que j'ai le déclic et puis voilà, c'est arrivé. Il a connu un premier essai, mais il fallait améliorer l'histoire, peaufiner. Et trouver son éditeur. C'est chose faite, non sans une certaine fierté.
Alors, il a trouvé son titre, sa couverture et comme un premier roman finalement, avec le trac du premier jour d'école, il sort tout bientôt et attend vos avis...
Hâte, stress, joie, enthousiasme. Tout se mêle.
Je vous dévoile la couleur de la couverture. En attendant de vous la dévoiler tout entière... À suivre donc.
Hier, c'était la dernière. Alors hier, j'ai fait ma "grande", je n'avais plus 17 ans, mais quelques années de plus pour finir le travail. Mettre au propre, créer les illustrations. Réfléchir au titre du recueil. On a pensé/pansé les mots/maux.
On a ri, on a écrit, on a échangé. C'était chouette. Je serais bien restée au lycée encore un peu.
Mais je reviens bientôt. Pour le festival et pour le recueil.
Le résultat promet d'être génial.
Merci à Cyril et Catherine pour leur accueil et au passage la découverte de ce jeu incroyable !
Merci à l'équipe du lycée et en particulier Mme Bigou d'avoir soutenu ce projet.
Clin d'œil aux élèves qui me suivent ici.
Avoir 17 ans, le temps d'une journée ou d'une demie journée, c'est quand même chouette. Repartir au lycée, réfléchir à notre futur, nos copains et puis aussi, les cœurs brisés, les cours, les hauts et les bas.
Mais avoir 17 ans à l'étranger, avoir 17 ans ici et venir d'un autre pays, qu'est-ce que ça fait ?
Hier, j'ai côtoyé du #slave, de l'#italien, du #portugais ou encore du russe.
Alors, on a décidé de le mettre dans le projet, les 2 versions, les 4 langues en plus du français.
Parce que la vie, c'est un peu ça finalement, un patchwork du monde que l'on cotoye quand on bouge, qui s'adapte comme il peut parfois.
Parce que parfois à 17 ans, on a vécu des trucs de bien plus grand que soi.
Que la vie est un paradoxe aussi parce qu'on peut avoir plein de mots qui nous viennent en plein de langues et puis parfois ne pas trouver les mots dont on a besoin dans notre langue.
Lundi, il y avait ce paradoxe aussi de l'insouciance des 16 ou 17 ans et sous le masque parfois quand on creuse, une sacrée différence.
Clap de fin la semaine prochaine pour cette étape du projet, je serais bien restée encore un peu à 17 ans...
Je suivais Charlie Wat depuis quelques temps, mais je n'avais pas encore lu ses histoires. Alors dans un contexte maussade et par un week-end pluvieux, je me suis rappelée cette couverture pétillante et lumineuse et je m'y suis mise. Je l'ai lu d'une traite.
"Toujours en été", c'est l'histoire de Caroline, la quarantaine, française exilée à Boston depuis très longtemps. Sa vie est carrée, propre, sans attache. Elle est passionnée par son travail d'avocate en affaires familiales au point d'y passer tout son temps. Sa vie pourrait être sans intérêt, si Caroline ne recevait pas un jour un mail, lui rappelant un passé qu'elle aimerait oublier. Parce qu'il lui fait l'effet d'une énorme tâche d'encre qui ne cesse de s'agrandir, elle finit par se replonger dans son histoire et cette année 89 où tout a changé.
Une histoire sympathique sur l'éveil à la vie, parce qu'il n'y a pas d'âge pour changer et ouvrir son cœur. Une quête de soi, de son identité, de l'amour et du bonheur qui ne tombe pas dans le pathos, qui pétille, qui fait l'effet d'un bonbon acidulé. Des personnages attachants, parfaits pour donner un peu de couleur à un week-end pluvieux . Je conseille donc.
[Résidence d'auteur] Quand on passe de la 3ème à la 1ère, il y a quelques petits ajustements à faire et puis bien sûr il faut se présenter.
On sent qu'on ne va pas s'ennuyer quand, à peine les consignes achevées, certains ont déjà rédigé leur texte. Le ton est donné !
Une plongée dans le monde des lycéens d'aujourd'hui qui découvrent la vie. Le masque et la guerre en fond d'écran.
Malgré tout, ils ont cette pêche et cette insouciance encore, un peu.
À la question : vous écriviez à notre âge madame ?
Oui, j'écrivais déjà. J'avais même commencé un roman que j'ai mis de côté pour le reprendre plus tard.
_ Ah oui ? Et vous en avez fait quoi ?
_ J'ai attendu d'avoir la maturité nécessaire pour le finir. D'ailleurs il sort cette année. (20 ans après, histoire de me rajeunir 😅)
_ Ça veut dire que ce qu'on écrit là, ça peut faire son chemin d'ici à 20 ans.
_ Ça peut.
Silence. Yeux qui pétillent. Tout est dit.
Plein de nostalgie, de magie et un regard positif finalement sur le chemin parcouru, surtout quand je vois un de mes livres étiquetés au CDI et étudié en classe.
Y'a plus qu'à continuer. Y'a plus qu'à... À suivre.
[Résidence en lycée] Vendredi, j'ai fini ma 3e, je passe en 1ère à la rentrée, avec un nouveau projet. Vendredi, le 2ème groupe a fini son projet.
"À quoi ça sert ?
_ À rien, juste à se faire plaisir, à montrer qu'on peut y arriver, à montrer que c'est pas parce qu'on est en filière pro qu'on ne peut pas faire un livre."
Déroutant de sortir du cadre, de réfléchir par soi-même, d'avoir le choix, la liberté du sujet. Parfois ils ont le tournis.
Mais le résultat est... magique. Un vrai petit bonheur. Parfois même quelques sourires.
En attendant, le vrai livre, à la rentrée, je passe en première .
À suivre...
Quand Eva Kopp me demande ce qu'est le bonheur pour Aizen Radio...
Challenge accepté, à découvrir ici : Airzen
[Résidence jour 3] Premier bilan puisque le premier travail du premier groupe est terminé. C'était chouette et c'est beau. Même si certains décrochent parce que 3h, c'est long, d'autres se sont révélés de vrais meneurs. Des idées de titres et de citations, de belles créations et illustrations.
Et ce petit sourire en coin : Ça sera un vrai livre à la fin, Madame ? "
Et oui, un vrai avec de vraies morceaux d'amour, de vie, de blessures, de cabossages. Une jolie fierté pour eux et...pour moi aussi !
À suivre donc !
[Résidence jour 2] Il était là, mal luné, entre la documentaliste et lui, ça s'est mal passé et il s'est braqué.
J'ai repensé à #solineseveiller qui parlait il y a peu de la confiance. J'ai décidé de lui accorder ma confiance et surtout de lui donner confiance.
Il a commencé à griffonner des mots, des phrases et des dessins.
On a parlé de racisme, de ses copains.
Lui et le reste du groupe ont tous écrit leur texte. C'était chouette.
Vivement la suite.
"Elle est blonde !" "Non brune."
"Petite ou grande ?" "Moi je parie qu'elle est comme Alice, elle en parle dans les contes."
C'est sur ce débat endiablé que j'ai fait mon entrée ce matin au CDI du lycée où j'entamais une première matinée de résidence.
Une résidence qui tournera sur deux grands axes avec des 3èmes prépa métiers et par la suite des premières pour finir avec le festival bd.
Pour le premier niveau, ça ne rigole pas avec de la poésie à la manière de mes histoires. Sauf que n'étant pas poète, je leur donne des libertés qui leur permettent de partir dans un slam à 4 voix, deux pages de parodie de la classe, des témoignages sur le harcèlement ou sur leur cabossage.
Ce matin, j'ai vu des gamins fracassés par la vie mais avec plein de rêves. Dont les mots sont tellement plus beaux que tout ce qu'on peut entendre à la télé ou la radio. Et c'était chouette, de faire un joli pied de nez à la vie. Jour 1 au top. À suivre... En tout cas Bigflo et Oli, on a votre prochaine chanson si vous êtes en manque d'inspiration.
Dernier roman que je chronique en tant que membre du cercle des lectrices Jouvence 2021. Une année riche et intense, c'était chouette !
Et j'ai fini en beauté avec Ton ange te guidera de Nathalie Garnier. Une histoire touchante, celle de Sandra qui a perdu son mari et qui peine à faire son deuil. Mais certains signes la poussent à penser que tout n'est pas résolu avec la mort de Christophe, que des choses restent à régler...
Comme j'ai lu le livre en avant-première, mon avis est à l'intérieur, mais je vous en donne un aperçu : " Nathalie Garnier nous conduit avec beaucoup de douceur et finalement d'enthousiasme à comprendre la nécessité de surmonter jusqu'aux plus sombres secrets."
Une belle réussite que je conseille donc !
"Conte initiatique immensément poétique, Le petit cosmographe plonge dans l’histoire d’un enfant qui se questionne sur le monde et les adultes qui l’entourent…"
Merci Eva Kopp pour cette superbe chronique de mon livre dans Toulouscope !
L'article à lire par ici : Toulouscope
Dernière chronique de l'année et non pas des moindres avec ce très chouette livre de Elodie Crepel, Femme atypique.
Ou comment faire de notre différence une force au travail mais pas uniquement. Le ton est donné.
L'auteure commence par nous proposer un test, non pas pour nous ranger dans une case parce que chaque personne est différente, mais pour nous donner des pistes de réflexion et de travail sur nous. De l'effet barnum à l'hypersensible, du haut potentiel à la TDAH, elle dresse le portrait de plusieurs femmes dans lesquelles on peut se retrouver. À la fin de chaque chapitre, des conseils pour éviter l’auto-sabotage. Des récapitulatifs, des schémas. C'est simple et ludique et elle nous permet de commencer ou de poursuivre un travail sur soi pour nous sentir mieux mais aussi comprendre comment notre atypie est une chance y compris dans le monde du travail.
Un livre qui peut être utile à offrir pour les retardataires ou à avoir sur sa table de chevet pour bien commencer l'année !
C'est l'histoire d'une rencontre avec @le.rendez.vous.des.voyageurs à Toulouse, où j'étais venue parler de Voyage en terre rouge, le livre que j'ai co-écrit sur mon périple à Madagascar. À l'époque, j'avais lu un extrait d'un article que j'avais fait pour Openmindfrance (Merci à Vanessa Baudin ). L'idée de parler de mes anecdotes de voyage plaisait aux membres de l'association, mais le tome 1 était déjà prêt, ce serait donc pour le prochain. Le prochain, c'est celui-ci, il est arrivé vendredi. Si l'idée d'un recueil collectif de voyages dont les bénéfices sont intégralement reversés à leur association, vous plaît n'hésitez pas à les contacter. Si vous voulez vous plonger dans un périple malgache, Voyage en terre rouge est toujours disponible chez Yucca_éditions.
Ça me trottait dans la tête depuis quelques temps... Je parle peu de mes ateliers, mais celui-ci, c'était le dernier de l'année à la médiathèque et j'avais envie de travailler sur un thème qui me titillait, un thème d'actualité : la différence. Dans un monde parfait, nous serions tous différents et ce ne serait pas un problème, mais nous en sommes loin. D'un côté, il y a quelques avancées (je pense à l'égalité homme/femme), de l'autre, de nouvelles différences se créent. Un peu comme si le monde avait besoin d'un équilibre, de yin et de yang... C'est bien dommage. Alors samedi, j'ai eu envie de gommer ça, de vivre l'espace d'un instant dans un monde où les différences ne seraient pas un souci, mais une richesse. Léon était né. Léon a ainsi été tantôt transgenre, tantôt migrant, atypique, autiste et même loup-garou ! Et vous savez quoi ? Ça n'était pas un problème. En aucun cas. Et ça fait un bien fou. On ne doit jamais sous-estimé le pouvoir des mots et à quel point ils peuvent faire du bien ! Bon après Léon n'aime pas Noël, mais ça, c'est une autre histoire...
Je dois bien l'admettre, je suis une irréductible gauloise concernant les 4 accords de Toltèques. Je n'avais pas eu l'occasion de le lire même si je connais les principes. Aussi quand j'ai eu l'opportunité de chroniquer l'ouvrage d'Emmanuelle Fontaine, ça a été pour moi une agréable surprise et un exercice pratique de quelque chose qui me paraissait peut-être trop abstrait. Voici un aperçu de mon avis que vous pourrez retrouver dans le livre : "Une histoire écrite comme un journal intime publié sur un blog qui n'est pas sans rappeler la fameuse Bridget Jones, une héroïne mal dans sa peau mais dans laquelle beaucoup se retrouveront. Chocolats chauds, esprit de Noël, tous les ingrédients de l'histoire spéciale fin d'année sont là, les moins 10°C québécois en prime ! Je ne ferai pas de supposition mais c'est quand même une comédie de Noël qui va vous réchauffer le cœur et l'esprit ! Ça pétille, un gros coup de cœur ! "
Lecture nécessaire...
"La seule issue face à cette crise et aux autres crises à venir serait d'investir massivement et en urgence, non seulement dans la recherche, mais aussi dans un système sanitaire et social qui puisse véritablement prendre en charge les patients, tout en développant un plan ambitieux pour une approche environnementale des questions de santé. Au lieu d'enfermer l'ensemble de la population jusqu'à la venue du salut par l'industrie pharmaceutique, une telle politique aurait permis de soutenir plus que jamais toutes les activités vitales de l'ensemble de la population... " (et n'aurait pas forcément coûté plus cher, loin de là, surtout que l'ardoise s'alourdit chaque jour...)
Certains livres me touchent plus que d'autres, chaque livre a son but, son objectif. Ici, il parle du lien entre l'enfant et le parent. De la confiance que l'on peut créer, comme un réservoir. Dans Mon enfant, j'ai confiance en toi, Soline vulgarise les neurosciences pour nous faire comprendre que rien ne sert d'être parfait, rien ne sert de vouloir que tout soit carré, l'essentiel est de croire en soi et en son enfant pour lui transmettre les bases les plus solides pour grandir.
Outre, les explications ludiques et claires, on retrouve des outils, des exercices : de la méditation à des activités plus créatives permettant de créer des échanges. C'est plutôt sympa à faire, j'ai d'ailleurs corné les pages pour les refaire quand je le souhaite.
Si besoin de revenir sur un chapitre, vous avez un récapitulatif sympa à la fin de chaque. Bref, c'est sympa, constructif, agréable et surtout très efficace pour l'avoir testé et...approuvé !
Dans la pile des livres indispensables !
Connaissez-vous #maco? C'est ce que j'aime dans l'art et la culture. Il y a la partie payante, parce qu'il faut bien pour pouvoir en vivre et puis il y a aussi cette partie accessible à tous. Et ce que j'aime dans cette partie, c'est lorsque l'art descend dans la rue. À Sète et ailleurs, ils ont imaginé un projet que, s'il se développait ailleurs, sur des vieux murs moches, dans d'autres villes, ça mettrait du baume au cœur et ça rendrait la culture et l'art accessible à tous. Des expos dehors ou dans le métro, il y en a, mais ça, c'est rendre la ville belle. Même si, elle a de la pauvreté, elle a aussi de la beauté. MACO, ça veut dire musée à ciel ouvert et c'est vraiment très sympa. Ça évolue aussi, les peintures se développent, il y en a de nouvelles, des rajouts, ça disparaît aussi. C'est tout un parcours qu'on peut faire en ville et c'est très beau à voir. J'avais déjà aimé l'expo photos d'Imagesingulieres à la gare l'an dernier, là, le Street art, m'a emballé.
Si vous êtes d'humeur râleuse, que vous ne croyez plus toutes ses bêtises sur le développement personnel et le bien-être alors vous êtes comme Lou et son histoire va vous faire changer d'avis.
Une comédie romantique dans l'esprit de certaines histoires cultes où l'intrigue commence doucement pour prendre son envol comme un mystérieux oiseau bleu d'ailleurs. Une histoire qui donne un petit coup de fouet par ses temps pluvieux et frais.
J'ai aimé les personnages et l'histoire touchante des deux cabossées Sarah et Josh, j'ai compris le désarrois et la progression de Lou. Le tout soupoudré d'une pincée de magie.
Et puis si quelqu'un veut me faire le même cadeau qu'Isa offre, je ne dis pas non !
Sympathiquement attachant donc.
Le cinéma fait partie de ses choses qui sont essentielles pour moi. Alors quand dans ma ville, un festival de cinéma et faisant écho à mes engagements a été créé il y a quelques années, ce fut comme une sorte de cerise sur le gâteau.
Vendredi, pour la cérémonie d'ouverture, nous avons pu découvrir "Si on chantait" de @fmaruca (qui a notamment travaillé sur Un gars/une fille), en avant-première. Si vous voulez voir un film aussi touchant que drôle avec des personnages haut en couleurs, une ligne humaniste et une histoire qui fait mouche, courez le voir début novembre, je le recommande !
Hier, j'ai pu voir et chanter (décidément ^^) avec le film Debout les femmes de #gillesperret qui était là et @francois_ruffin. Le genre de film qui peut vous donner la rage de voir autant d'injustice dans notre belle société française. J'ai pensé à Yamna, la femme de ménage que je connais bien et qui est en plein dedans les problèmes d'amplitude horaire. Anais aussi qui est Aesh... Et les députés qui votent un rejet des propositions de lois pour améliorer leurs conditions de travail, précaires et difficiles...
Monsieur Ruffin, merci pour votre humanisme. J'ai presque eu envie de devenir député moi aussi !
Un très chouette festival donc, je ne pourrais pas aller à l'apero-ciné-concert d'aujourd'hui, mais chapeau @jerome_quaretti, Michel Cadé et toute l'équipe du @clapcine_carmaux et de Clap Action !
Je suis allée voir un film hors festival aussi, mais... Je vous en parlerai plus tard.
Quand on est auteur, parfois, il faut être tout terrain. Pouvoir dédicacer un livre en se posant sur son sac à main faute de table ou appuyée contre une voiture, c'est la base !
Parfois, c'est la base nécessaire pour des projets plus gros, plus importants. Des projets qui sont dotés de leurs imprévus, de leurs aléas mais qu'on va arriver à faire malgré tout.
Rendez-vous en janvier pour l'acte final, avant un nouveau challenge d'auteure de janvier à mars, avant bien d'autres aventures.
Quand un enseignant te dit qu'après les Contes urbains, il travaillera Le petit cosmographe avec ses élèves... 😏😊😁
Il y a quelques jours, je suis tombée sur cette image de @papacube et j'étais justement en train de penser à tout ce que j'ai à penser. Je me demandais si c'était la société qui veut ça. Pour une partie oui, c'est sûr. Le reste est un choix de vie aussi. Malgré tout, je reste dans l'interrogation quand il s'agit du travail. Il faut travailler pour gagner un salaire, il faut travailler pour faire garder ses enfants pour gagner un salaire. Si on n'a pas de la famille ou des aides proches alors il faut travailler pour payer pour travailler, vous me suivez ? Et puis c'est pareil, est-ce qu'on peut faire carrière si on a des enfants ? "Oui chef, je veux bien une promotion ! La réunion a lieu demain...ah je ne peux pas j'ai orthophoniste." Alors oui quand on est 2 pour les enfants, on peut s'entraider bien sûr, mais on tire à pile ou face pour savoir qui renonce à travailler si y'a un enfant malade ? Donc travailler, avoir des enfants, avoir une vie. Des choix de vie donc. Après les solutions actuellement prônent l'individualisme, des barquettes plastiques toutes faites pour se faciliter la vie est manger. On cherche la qualité, mais pas la barquette et son emballage… On prend une voiture pour plus de facilité que les partages ou les transports en communs, on achète des trucs qui nous facilitent la vie. On consomme donc. Là, c'est la société. On consomme aussi des médicaments quand ça va pas. On consomme. Il y a des solutions alternatives qui se développent mais il n'empêche que le système basique est encore bien ancré. Et on pense. À tout ce que l'on doit faire, parce qu'on doit penser à tout. Je vous laisse imaginer ce qu'il va se passer si j'oublie de poster le chèque de ma facture d'électricité. Ah oui mais attends, est-ce que j'ai remis de l'eau au chien ? J'ai racheté des légumes ? Mince j'ai oublié les chaussons pour la danse. Est-ce que j'ai rangé la vaisselle ? Et le linge ? Zut demain, j'ai ce rendez-vous important. Pause.
Donc oui, on a tout ça dans la tête, quasiment tous, tous les jours. Et pour répondre à la question : comment tu fais pour écrire ? Trouver le temps ? Toujours avoir de quoi écrire et...j'ai pas la télé !
Voilà longtemps que je voulais y aller… C'est chose faite. C'est un lieu atypique et totalement libre où des artistes passent et laissent une trace. C'est des dizaines et des dizaines d'œuvres vouées à disparaître puisque le site à l'abandon depuis la fin de la mine sera prochainement détruit. De cette idée d'éphémère est donc né un lieu libre de tout droit. Un lieu unique, un lieu papillon qui demain ne sera peut-être plus. Un lieu donc où il faut saisir chaque œuvre toutes sublimes. Une dont l'artiste est décédé, une autre refusée ailleurs. Un centre d'art où la liberté d'expression permet tout et finalement le meilleur. Un très chouette moment à passer.
Œuvre de l'artiste Salva à la "Petite Bruyère Sauvage".
Ste Beuve, j'en ai entendu parler pour la première fois à la fac… Je ne sais pas si il a raison. La vie me le dira. Pour ce qui en est du métier d'auteur, rien est simple en tout cas. Je lisais l'autre jour un post d'une auteure dont le dernier livre, le plus personnel qu'elle ait écrit ne marchait pas aussi bien qu'elle l'espérait et que ce n'était pas facile à gérer. Parce que c'est ça au final le plus difficile : arriver à gérer les émotions, les ressentis, les sentiments. Parce que plus que tout autre métier, un métier artistique, c'est une part de soi et ce n'est pas toujours évident. Outre la critique, il y a aussi les sentiments et les émotions à canaliser. On ne peut pas forcément écrire quand on ne va pas bien ou complètement à l'envers, on a une nécessité d'écriture. Finalement écrire c'est un peu comme avoir une montre connectée, on a le stylo ou le clavier connecté au cerveau et au cœur… Un vrai challenge en soi.
Retour sur...la rentrée des salons avec celui de Villefranche de Lauragais qui, pour une première édition, avait mis les petits plats dans les grands. Une belle première sortie pour le Petit cosmographe, de belles rencontres, un salon avec @karine.sayagh.satragno, c'était bien sympathique, avec un passage de @irenefinkel en fin de journée. L'occasion aussi de revoir Anita @editionsdu38 dans son fief ! Et de découvrir un chouette concept.
Un grand merci à toute l'équipe pour leur superbe accueil. À refaire avec plaisir.
Prochaine date, le 26 septembre à Réalmont.
Dans la même lignée que Harmonie, j'avais craqué pour l'Oracle des Gémeaux. Outre le fait que je reçois la newsletter régulièrement et que c'est drôlement sympa, le livre en lui-même est une bonne approche de l'astrologie et des oracles.
Avec une partie généraliste qui explique la démarche, une partie sur les bases de l'astrologie et une partie assez ludique de mise en pratique avec des petites cartes.
Une belle approche simple et amusante, vraiment intéressante. J'aime beaucoup et ça m'incite à aller plus loin dans la démarche et peut-être à l'occasion créer ou acheter un grand jeu de cartes d'oracle. Une découverte sympa dans tous les cas.
L'Oracle des Gémeaux, Editions Jouvence.
C'est la rentrée ! Après une petite pause estivale, j'aurais le plaisir de vous retrouver au Terroir à livres de Villefranche de Lauragais le 11 septembre, puis le 26 septembre à Réalmont où je présenterai mon dernier né, Le petit cosmographe.
Concernant les ateliers d'écriture, ceux de la médiathèque de Carmaux reprendront le 25 et… Il se pourrait bien que d'autres petites choses se préparent en coulisses. Je vous en dis plus très bientôt !
Très souvent, surtout chez les éditions Jouvence, il y a des livres qui tombent à pic. Celui-ci en fait partie. Découpé en deux parties, une plus théorique qui explique de façon assez ludique que nous vibrons, que nos énergies doivent être en accord avec nous-même, que l'on doit s'écouter. L'auteure parle aussi de sonothérapie et pour avoir testé le yoga du son, je sais à quel point ce type de pratique peut apporter un important bien-être.
Dans une seconde partie, nous voilà avec 11 cartes et leur interprétation qui vous permettra de travailler sur votre bien-être, vos ressentis et vos vibrations pour être en harmonie avec vous-même et votre environnement.
Simple, ludique, efficace et plein de sens.
Harmonie de Clélia Félix (Blog Du green et du love), éditions Jouvence.
Tenter... Sortir de sa zone de confort, oser, ne pas avoir peur des jugements et puis y croire un tout petit peu !
N'hésitez pas à croiser les doigts pour moi !
Voici l'histoire de Pauline, Laura et Pascale, trois femmes qui n'ont apparemment rien en commun si ce n'est de se retrouver un jour dans le même club de course à pied… Mais si la vie les a fait se rencontrer ce n'est pas pour rien. Leur vécu va s'entrechoquer pour mieux leur permettre d'avancer.
Un livre qui nous emporte comme un doudou qui console. Un livre que j'ai eu la chance de lire en avant-première et dont je vous mets ici l'avis qui est également à l'intérieur : Un bel hymne à la sororité, l'amitié, le dépassement de soi, la vie. Une leçon d'humanité qui rend l'histoire vraiment touchante, inspirante...et qui nous donne envie de nous inscrire dans un club de ce style pour, nous aussi, déplacer des montagnes !
Un livre que je conseille donc. Et pour ce qui est du challenge sportif, c'est également chose faite, je vous en reparle bientôt.
"Et la vie reprit à petites foulées", de Giulia Larigaldie chez Jouvence
Il y a des livres dont les thèmes vont forcément vous prendre aux tripes. La Tarentelle noire en fait partie.
C'est l'histoire d'Issa, migrant du Burkina, qui, après avoir survécu à la traversée de la Méditerranée, attend la réponse à sa demande de droit d'asile. Demande dont il doute qu'elle viendra, alors, il décide de partir pour Naples.
Là-bas, il tombera sur les mauvaises personnes et se retrouvera confronté à une nouvelle forme d'esclavage et de traite de clandestins dans les cultures locales dirigées par un réseau mafieux.
Porté par une écriture fluide et très bien documentée, l'auteur nous plonge dans un univers impitoyable sans pour autant tomber dans le pathos. Il délivre un message engagé, le personnage lui-même va tenter de lutter contre sa condition.
Une œuvre forte, maîtrisée, tout en finesse et en réalisme. Pour nous toucher, nous faire réagir, nous révolter. Parce que les conditions dépeintes dans le livre existent vraiment…
Il y avait ce livre que j'avais repéré il y a quelques mois en me disant que ce serait bien de le lire. Et puis, j'ai finalement eu l'opportunité d'en faire une chronique. En matière de développement personnel, je commence à avoir pas mal de lectures derrière moi et désormais mes exigences. J'aime quand c'est du concret et avec le livre de Mélanie Colleaux, c'est le cas. Elle explique à sa façon comment guérir de ses blessures, comment avancer comme elle, elle peut le faire. Avec des exercices pratiques. Si vous avez lu le livre de Lise Bourbeau sur les blessures ou un équivalent, et bien voici le suivant. Comment avancer avec ses blessures, les faire évoluer, les apaiser. En partant des techniques qu'elle a élaborées au centre d'Elinavorger, elle met en place des pratiques accessibles à tous. Un vrai plus.
À mi-chemin entre le livre théorique et le cahier, un vrai travail d'approfondissement.
Je conseille donc et j'ai vraiment apprécié mettre les conseils en application !
Le petit cosmographe ayant finit son périple, je reprends les chroniques avec La sourde oreille de @anne_de_kinkelin.
C'est l'histoire de Joséphine Ikeda, cheffe de partie poisson dans un grand restaurant parisien. Une femme dans un milieu très difficile. Une femme qui a tout sacrifié pour réussir et qui fait des merveilles en cuisine. Trop. Elle fait de l'ombre au grand chef. Fou de rage, il l'humilie et la vire. Pendant des années, Joséphine a subi et survécu à tout. Les horaires, les brimades, le mépris, tout. Mais là, c'est le coup de trop, son corps s'effondre, son esprit avec. Et elle se rend compte qu'elle n'entend plus les hommes !
Quand on est dans un monde d'hommes, tout est donc à revoir.
S'en suit une remise en question où elle devra montrer qui elle est, ce qu'elle est et prouver que la cuisine n'est pas qu'un monde d'hommes. Et que ce n'est pas parce que les femmes ont les mains chaudes qu'elles ne sont pas aussi douées que les hommes pour travailler le poisson ^^.
Avec une plume aiguisée aussi bien que les couteaux de son héroïne, l'auteure peint l'univers impitoyable de la cuisine. Le ton est juste, parfois cru, mais toujours approprié. L'ensemble est maîtrisé. Une héroïne forte et fragile à la fois, loin d'être parfaite mais attachante. Une femme qui décide de lutter contre les dogmes et non pas contre les hommes mais contre les préjugés, le sexisme et avec des aides précieuses d'hommes qui la soutiendront.
J'ai aimé la plume, l'ambiance, l'histoire tout en nuance et la part des choses qui est faite. Un livre dont les valeurs de respect, de courage et de force devrait être le BA.ba de tout le monde. Respecter ses idées, s'écouter, faire des choses qui nous ressemblent. Une héroïne inspirante pour une histoire qui l'est tout autant. Avec un style actuel qui ne tombe pas dans le pathos. À découvrir !
Merci @babelio_ et @harpercollinsfrance pour la découverte !
Être auteure (oui, j'écris Auteure), qu'est-ce que c'est ? On m'a encore dit récemment "mais tu ne peux pas en vivre ! Et puis tu n'es pas connue !" En fait, il n'y a pas besoin d'être Marc Levy pour être auteur et ce n'est pas forcément qu'un loisir. Pour moi, c'est une passion. Ça fait partie de moi et je suis auteur depuis longtemps. En loisirs, puis avec une casquette d'éditrice et aujourd'hui comme artiste-auteur. Le statut officiel, petite reconnaissance. Et pourtant, on me pose encore la question. Être auteur, ce n'est pas qu'être dans le top 10 des meilleures ventes. C'est aussi animer des ateliers d'écriture, c'est multiplier les projets. C'est rédiger et pas uniquement des fictions. Et travailler sur des projets comme une résidence de territoire pendant des mois et des mois et voir plus d'une centaine d'enfants. Avec un chouette résultat au final et outre les textes, de magnifiques photos (@ollen.foto). Alors oui, on n'en vit pas aussi bien que Marc Levy, mais la richesse du métier vaut le coup de continuer... Quand aux projets, il y a ceux en cours et il y en a bien d'autres qui arrivent bientôt (@fadiviolon).
Il est arrivé et disponible partout !
Le petit cosmographe où l'histoire de ce petit homme qui cherchait où les hommes avaient perdu leurs illusions.
Avec un article dans la presse en cliquant ici : Le petit cosmographe dans la DDM
Pour le commander ou profiter de l'offre avec les Contes urbains, c'est par ici : Boutique de Yucca Editions
Je ne m'attendais à rien de particulier avec ce petit livre sur l'hypersensibilité. J'en avais déjà lu beaucoup, j'étais presque un peu craintive. Et puis, j'ai commencé à le lire et j'ai été emportée par une certaine douceur et bienveillance dans les propos.
À un moment, je suis tombée sur cette phrase qui m'a semblé tellement évidente que je me suis demandé pourquoi on ne le disait pas tout fort :
" Le défi consiste à identifier ses propres signaux et à apprendre à dire stop avant de manquer d'énergie."
Je continuais à lire et tout m'a semblé assez révélateur. C'est vraiment ce que j'avais besoin d'attendre en ce moment.
Concernant l'ouvrage, il est bien construit avec à chaque étape des tests et des questionnaires qui permettent de mieux se cibler et de comprendre qu'on n'est pas seule.
Si je devais retenir 1 mot, je dirai "concret", il m'a vraiment apporté des réponses concrètes, des pistes de travail. On n'est plus dans la théorie mais dans la pratique et ça fait du bien.
Un ouvrage que je conseille à tous les hypersensibles qui ont besoin de se sentir avancer juste avant les vacances et même à tous les autres pour les comprendre !
J'avais lu La tresse et j'avais adoré. Je retrouve ici la patte de l'auteure avec l'histoire de Solene qui après un traumatisme fait un burn-out et sort du noir grâce à une permanence d'écrivain public qu'on lui suggère d'animer au Palais de la femme. En parallèle, on suit le destin de Blanche Peyron, pilier de l'armée du Salut.
Blanche a un lien avec le Palais.
A travers ces deux personnages, l'auteure dépeint la France d'en bas, celles et ceux auxquels les gens ne font pas attention, comme la sdf devant la boulangerie.
Un bel hommage à ces femmes. Une belle histoire pleine d'humanité.
Un livre que je recommande et que j'ai savouré.
Pour la première publication qui parle officiellement du Petit Cosmographe, je n'avais pas envie de faire les choses à moitié, alors je suis allée exprès à la télé. Plus sérieusement, je suis contente de vous parler de ce nouveau passage à France 3, pour vous parler de mon dernier livre, qui paraît dans tout pile un mois : Le petit cosmographe.
On ne fera pas cas du visage fatigué et bouffi, juste attention aux superbes dessins de Magali Velia. Gros coup de cœur également pour le co-invité, Michel Sparagano.
Merci @mickaelpotot
@sevmercier et toute l'équipe pour leur chouette accueil. Je reviens quand vous voulez, je suis rodée maintenant !
Et pour en savoir plus sur mon livre, il est d'ores et déjà disponible en pré commande sur le site de @yucca_editions : www.yucca-editions.fr
Lien de l'émission (du 03/06) : https://france3-regions.francetvinfo.fr/.../ensemble-c...
Et j'y cite aussi la Fête du livre et de la gourmandise de Pampelonne où je serai le 4 juillet.
Ça a commencé par quelques périples à l'autre bout du monde, puis un Toulouse-Liechtenstein mémorable et bien sympathique en kangoo presque aménagée. Et puis ça s'est arrêté parce qu'avec des enfants ce n'est pas toujours simple. Et puis, il y a eu ce livre Voyager en van où Tifenn et Kevin nous invitent à s'évader en 4 roues. Outre leur propre histoire, leur expérience, leur connaissance, leurs difficultés aussi, un ouvrage rempli de trucs et astuces. Vraiment complet puisqu'il va du choix du véhicule aux détails à prévoir quand on a des animaux. Il y a absolument tout. Les deux voyageurs se livrent entièrement et donneront envie aux plus indécis de partir aussi. Un gros coup de cœur, pas forcément l'envie de vivre en van mais au moins celle de voyager de cette façon très bientôt !
Il y a celui qui sort bientôt et qui me stresse. Il y a celui qui est retravaillé et qui repart à la conquête des éditeurs et...qui me stresse. Le stress, une émotion bien sympathique chez les auteures... Heureusement que nous avons l'écriture pour canaliser... Pour la prochaine sortie, plus d'infos dans 7 petits jours...
Bd ou roman graphique ? Je lance le débat de savoir ce qu'est vraiment un roman graphique. Quoiqu'il en soit, le livre de David Perroud m'a intriguée et je me suis demandé si le thème n'était pas aussi osé que le format. Des sciences, de la physique quantique, de la spiritualité, houla, ce n'est pas pour moi^^. Et pourtant si. C'était clair et ludique. À travers une histoire toute simple il vulgarise des termes que l'on n'utilise pas forcément dès le petit déj et nous entraîne dans une explication assez sympathique. Un livre où l'on apprend des choses dont on ne connaissait même pas l'existence. Un livre qui nous sort de notre zone de confort en matière de lecture mais aussi d'idées reçues. De l'expérience de la mort imminente à l'idée de corps énergétique, je comprends bien mieux la notion de s'ancrer dans le présent et je vais regarder certaines choses d'un autre œil en tout cas.
Merci @openmindfrance pour cette découverte intéressante.
@editionsjouvence et @davperroud @helen_mcgeachy, sympathique ouvrage.
Je lis peu de romans en ce moment car peu de coup de cœur. Il y a quelques semaines cependant, j'ai pu découvrir @toniebehar et les éditions @lillycharleston par la même occasion grâce @stephanie_pelerin . Et quelle découverte ! J'ai mis un peu de temps pour me plonger dedans, parce que je n'avais pas la tête à ça, mais quand je suis partie, je n'ai plus réussi à m'arrêter.
Chaque soir, comme un rituel, je retrouvais Amanda, Jonathan et surtout Joséphine et Antoine. Des personnes avec une belle force et un tel charisme…
J'ai aimé me plonger dans les années 1860/1890, comme on plonge dans une boîte de chocolats. Je me suis amusé du 19bis boulevard Montmartre et je suis fan de l'idée que les personnages de l'immeuble se retrouvent régulièrement dans les livres de l'auteure. Un univers un peu à la Amelie Poulain.
J'ai un peu râlé quand elle a un peu dénigrée Caen, c'est bien une réflexion de parisien (sans rancune, je ne suis pas de Caen, mais d'une "petite ville sans intérêt aussi^^"), même si je sais bien que c'est pour l'histoire.
J'ai aimé la recherche journaliste derrière le livre, à la Zola. La force de ses 2 héroïnes hautes en couleurs qui se battent pour trouver leur place.
On retrouve d'une manière générale tous les engagements qui sont chers à l'auteure. J'attire d'ailleurs l'attention sur son anecdote dans le livre où elle parle de l'histoire vraie d'une ferme canadienne où règne la maltraitance animale à des fins sordides. Ferme travaillant au profit de Pfizer (vous savez, le même labo qui veut nous sauver avec son vaccin). Une pétition est en ligne "Stop au Premarin" sur change.org.
Quant à l'histoire, un gros coup de cœur et j'invite à la découvrir. J'ai presque envie d'avoir un rayon de Lune moi aussi.
Et puis un jour t'as une idée un peu folle qui émerge dans un train, tu fais une première ébauche, mais il manque quelque chose, il manque le "visuel". Alors tu laisses reposer, un peu comme une pâte à pain, t'écoutes les commentaires d'un ami qui te dit que c'est un peu "petit", tu forces @books_idylls_and_flowers à le lire et elle le compare à un chouette autre livre. Tu cogites, tu cogites, tu embêtes @gaellicom pour qu'elle t'aide, tu le proposes à #magalivelia qui te suit les yeux fermés. Et tu cherches l'éditeur parfait. Et puis, au hasard d'une discussion avec cette nana-là (@laurence.castaignede, ça te va bien "nana-là"), tu te dis qu'on est jamais mieux servi que par soi-même. Avis validé par #estellegaborit ou encore @fadiviolon... Alors tu te lances. Il en faut du monde pour un "simple" projet, n'est-ce pas ? Verdict, si tout se passe bien, dans 2 mois.
"Changer sa vision de soi et du monde", le sous-titre m'avait interpellée, mais c'est les photos et le concept qui m'ont plu. Tout part d'un travail esthétique avec les photos de @anakaphotos, point de base pour décliner les 12 lois. Mais avant toutes choses, on commence du début en expliquant c'est qu'est le Karma. Une réflexion simple et pratique qui permet de mieux comprendre, de se plonger dans les principes bouddhistes et le yoga, même pour les novices. Des principes qui nous permettent de nous poser, d'analyser, de réfléchir. De se reconnecter à soi également, pas à pas. J'ai aimé les exercices à la fin de chaque loi, une vraie façon de mieux s'ancrer. J'ai retrouvé le sens de la notion du Carpe diem, à celle de la patience.
"Rien de ce qui a de la valeur ne peut être obtenu sans patience."
Des notions qui font sens. Si je devais résumer en 1 mot, je pourrais dire apaisant. Vraiment.
Les 12 lois du Karma - Sandy Hinzelin et Anaka / Editions Jouvence
Le flou artistique, cette expression va bien parce que ça correspond bien... On va où ? On ne sait pas. On commence mais on termine quand ? On ne sait pas. Reporté ? Annulé ? Comment on fait après ? On renonce. Et puis cette petite voix : non! Tu luttes depuis trop longtemps. Cette résidence, tu la portes depuis presque 2 ans, tu la finiras. Où on va alors ? Je ne sais pas...mais dans tous les cas, on luttera. C'est ce que j'ai dit à l'étudiante dans le cadre d'un mentorat. Quand on aime, on lutte.
Dans cette période si particulière, je me sentais vraiment très fatiguée quand j'ai reçu le livre de Nina Brossard. Et quel livre ! Une petite pépite. A la hauteur de la définition du mot revitalisation. Parce que c'est de ça dont il est question, de se revitaliser. Se remettre en forme de façon globale.
Une cure en profondeur avec les aliments, la lutte contre le stress ou la surstimulation, ou encore le respect de soi-même, être plus à son écoute. Le tout grâce aux plantes, aux huiles essentielles et bien d'autres choses encore comme les soins énergétiques, les plantes et les pierres. Des conseils, des astuces, des recettes… Le tout expliqué de façon simple et ludique avec des schémas, des tableaux… Chaque superaliment a par exemple son paragraphe. Une vraie petite bible du bien-être.
J'ai beaucoup aimé le côté finalement simple et ludique pour un livre qui va jusqu'au bout de son idée. Et je me suis surprise à mettre en application les conseils que je lisais au fur et à mesure. Et ça fait un bien fou ! Un livre que je conseille. Un indispensable pour ce printemps au contexte compliqué. En attendant, je m'en vais parfaire ma recette de légumes lactofermentées 😊.
"Elle s’appelle Stéphanie Chaulot et c’est la jeune co-fondatrice des éditions YUCCA. Lorsque je la rencontre en Décembre 2019, avec sous mon bras la maquette bien avancée du livre-photo “WOMEN”, largement empreint de cette Californie qui me manque tant, je me dis que le fait que ce soit une femme et son yucca de logo sont probablement des signes (ceux qui me connaissent savent que j’en vois souvent !). Coup de cœur pour une jeune femme investie dans de nombreux projets, touche à tout et curieuse comme je les aime !"
Pour tout lire : Zoom sur les éditions tarnaises YUCCA et leur co-fondatrice Stéphanie Chaulot. | by Emmanuelle Choussy | Mar, 2021 | Medium
Crédit photo : S. Brändli
Une couverture qui claque, un titre qui interroge, une auteure que l'on connaît. Il ne m'en fallait pas plus pour lire "Celle qui dérange" d' @_evakopp_. Que dire de l'histoire.
C'est celle d'Héloïse, aide-soignante en Ehpad. Un événement tragique remet sa vie ni saine, ni tranquille en question. À 36 ans, voilà qu'elle ressent le besoin de comprendre où son père est passé. Et elle n'est pas au bout de ses surprises… Ce que je retiens, c'est des personnages réalistes et attachants. Des cabossés qui vivent comme ils peuvent dans la société actuelle. Un très bel hommage au personnel soignant, quel qu'il soit mais surtout en Ehpad. D'autant moins simples dans le contexte covidien. Une histoire qui ne rentre pas pour autant dans le pathos avec une héroïne haute en couleurs. J'ai beaucoup aimé l'écriture fluide, l'atmosphère agréable de la vie toulousaine qui montre que l'auteure en est un peu amoureuse ^^. Un chouette moment de lecture. Bien dosé. Et une fin à la hauteur de son héroïne.
C'est l'histoire d'un projet qui est parti d'une série de photos qu'avait faites @ollen.foto. Je trouvais qu'elles parlaient. Elles racontaient une histoire. L'idée est arrivée et elle commençait par "et si...". Et si on faisait un chouette projet sur la transmission des métiers, de beaux métiers peu ou mal connus. Et si on allait plus loin. Et si ça devenait un projet porté par @yucca_editions et en lice pour les budgets participatifs de la région Occitanie ? Pourquoi pas ? Qui ne tente rien...Alors, on tente et on verra. Il fait son chemin. Et pour ceux qui sont dans la région et souhaitent voter, c'est par ici : La Région Citoyenne : je participe à l'Occitanie - Projet Transmission (laregioncitoyenne.fr)
Il y a des périodes où ma vie ressemble à un flou artistique. D'autres où tout va bien. Quand c'est le flou, il y a deux choses qui me ramènent sur le droit chemin, m'aident à raccrocher les wagons. La première, c'est deux petits êtres vivants. La seconde, c'est l'écriture. De quelques manières que ce soit. Hier, c'était dans ma boîte aux lettres. Mon dernier travail en date. Un projet qui, dans le contexte actuel, a bien eu du mal à éclore. Mais de toutes les thématiques sur lesquelles j'ai travaillées pour le @petitfuteofficiel, celle-ci a été la cerise sur le gâteau. En attendant le prochain !
Le bien-être au travail, voilà un vaste sujet dans ces heures troubles que nous connaissons. Un livre qui se veut du coup terriblement d’actualité.
Mais la Happytech, c’est quoi, me direz-vous ? Au tiers du livre, on passe aux origines de la fondation de l’association, parce que c’est une association Happytech, pour le bien-être au travail. Améliorer le futur des employés, tel est leur crédo et quel crédo. Vaste programme me direz-vous. Mais c’est avec les petits ruisseaux qu’on fait les grandes rivières. Et si l’énergie du livre est la même que celle de l’organisme, alors, c’est plutôt prometteur. Coupé en deux, le livre parle de Camille et Gabriel Lecomte, deux personnages d’un futur idéal. La mère et le fils, l’une à la tête de l’État et le second au tout début de sa vie professionnelle. Même si le premier chapitre peut être un peu perturbant, il est intéressant de voir qu’il part très vite dans un récit romancé et c’est sous doute la manière la plus douce pour faire comprendre le principe et les enjeux du concept. Mais aussi et bien sûr, les déceptions, les difficultés. Un livre que j’ai trouvé inspirant, intéressant, ludique et que je conseille aux personnes qui ont un peu d’intérêt pour les ressources humaines, l’entreprenariat etc. En attendant, je souhaite bon courage aux membres de la Happytech.
C'est l'histoire d'un roman qui m'a tapé dans
l'œil de façon continue toute l'année. L'auteure l'a fait exprès, j'en suis sûre ! D'abord, une partie de l'histoire se passe à La Rochelle. Ensuite, c'est un road trip, enfin c'est une bande
d'amies dont l'une s'appelle Stéphanie. Vous parlez de clins d'œil ! Alors j'ai craqué et je l'ai dévoré.
Déjà parce que l'histoire est terriblement
actuelle, mais qu'elle pourrait toucher toutes les générations. Une écriture simple, fluide, qui nous happe. On se prend de suite de sympathie pour les mouettes, parce qu'on peut se retrouver
dans chacune d'elles un peu. Un roman féminin, qui laisse la place aux hommes (qui sont légèrement plus matures que les filles d'ailleurs^^). Une histoire avec de la musique (et
carrément @vianneymusique ) , de
l'air frais, de l'océan. On sourit, on est émue, on les kiffe (dixit l'auteure). Une histoire de retrouvailles entre copines qui cachent une profondeur et une vraie réflexion sur l'amour et
l'amitié. Un livre que je recommanderai sans souci parce que malgré leurs failles, elles sont pleines de punch ces filles-là. Et puis aussi parce qu'on est toutes merveilleuses, n'est-ce pas !
Merci @laurerollier pour ce super
moment de lecture. Ça fait du bien toute cette chaleur en ce moment.