Cette année, j'ai fait, par choix personnel, peu de salons et uniquement des salons locaux. C'est un choix. L'an prochain, je ne sais pas si j'en ferai plus.
Des salons, j'en ai fait beaucoup en 10 ans. La première année de création de la maison d'édition, on en a fait une trentaine. C'est épuisant, mais c'était essentiel pour se faire connaître.
Maintenant, je choisis. Il y a des salons où on ne vend rien, d'autres où on vend beaucoup, cela dépend de plein de choses de la notoriété du salon au temps en passant par la période.
Il y a des salons où l'on doit tout payer et ceux-ci, je ne peux pas me permettre de les faire, d'autres où je suis invitée parfois même invitée d'honneur. Il y a des rencontres, des échanges, des livres, des bons repas... Un salon est un lieu d'échange. Rares sont les salons qui m'ont déplu au final parce qu'il y a toujours quelques choses de positif, même si à la fin de la journée, on a plus trop d'énergie.
Donc hier, c'était mon dernier salon. Je ne sais pas si j'en referai l'an prochain, parce qu'à vrai dire, j'ai des projets artistiques qui ne sont pas livresques. On verra donc.