Lovely Planète est une histoire que j'ai choisie et remportée lors du Masse Critique organisé par Babelio.com.
On débute le roman par une histoire new-age qui nous entraîne en Inde et de fil en aiguille nous parcourons le monde et les années en croisant des personnages qui ont bien plus qu'un livre en commun.
Il se lit vite, il se lit bien, et sans fioriture, ni prétention, on aime bien. Et on se sent bien.
Une histoire que l'on pourrait donc qualifier de "sympa" parce que le style de langage nous le permet. Contrairement à ce que l'on pense, tout n'est pas Lovely sur cette planète et les héros ne sont pas épargnés par les aléas de la vie. Mais ils lisent CE livre, un livre mystérieux et mystique, un livre de sagesse hindoue qui crée un petit ou un gros déclic chez les gens qui le lisent.
On aime les clins d'oeil et les liens entre les différents personnages qui n'en font pas un recueil de nouvelles, mais bien un roman. On aime la fin avec son effet "retour à l'envoyeur" en quelques sortes. On pourrait en lire quelques pages de plus, se dire que les personnages peuvent être poussés un peu plus, que l'histoire peut continuer ou pas.
Après, j'ai apprécié les petites morales écolo et les petites piques parisiennes qui j'avoue ne sont pas si fausses ;). L'ensemble est parfois un peu cliché, mais bon, il se lit bien alors, on n'en fait pas cas.
Outre les noms improbables des personnages, on s'amusera également de l'histoire de la catcheuse. Mais chut, je n'en dis pas plus.
Bref, une histoire sympa, des personnages touchants et haut en couleurs, un vrai moment de lecture ensoleillé. A noter que l'on apprend quelques expressions québécoises plutôt drôles.
Morceau choisi :
Je regarde avec dégoût le bucket de chez KFC qui est posé sur la table en bamboo biologique du nouveau mec pseudo "bobo écolo" de ma mère. Je ne comprends pas comment on peut acheter une table 5000$ parce q'elle est biologique et après s'envoyer du poulet transgénique. C'est juste dégueulasse. Je vais de ce pas vomir dans ma nouvelle salle de bain personnelle...
Je remercie donc Babelio et les éditions Emue pour cette jolie découverte.
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