" Non, nous avons pris la décision de ne pas vous prendre... Désolé."
Un non, la hantise de tous les indépendants, associatifs ou autres. Le non c'est vraiment ce qui peut nous mettre le moral dans les chaussettes, surtout si on débute une nouvelle activité. Ce non là, n'était pas pour moi mais pour mon association. Il n'empêche que lorsqu'on commence une nouvelle activité, si on reçoit un non, peu importe d'où il vient, ça nous met le doute comme on dit. "Est-ce que je vais y arriver ?" On se demande aussi si on a la légitimité pour faire ce que l'on fait.
Pour se remettre sur les rails, une chose à faire. Déjà, se demander si c'était un non isolé ou s'il y en a eu plusieurs. Si c'est un non isolé, ce qui est le cas ici et d'ailleurs même s'il y en a plusieurs, toujours demander pourquoi. Ce n'est peut-être pas vous qui êtes en cause. Ici, c'était ça. Le changement de direction et la nouvelle politique de l'entreprise a fait que ça a changé la donne. Si c'est vous qui êtes mis en cause parce que le prix ne convient pas, la prestation ne convient, dans tous les cas, demander permettra de réorienter son projet et de mieux s'ajuster. Tant qu'on ne vous demande pas une prestation gratuite !
Dans le milieu de l'édition le schéma est le même. Si on vous dit non, essayez toujours de savoir pourquoi, il y a mille raisons de dire non et ça ne met pas pour autant en cause votre talent.
Donc toujours demander. Et on avise après... Si c'est un non ferme et définitif, il ne faudra pas s'acharner. Perdre du temps pour transformer un oui en non, aucun intérêt. Mieux vaut se réorienter et réajuster. Pour un non, il y aura toujours un oui. Dans tous les cas, il faudra rebondir. C'est la règle de base dans ce domaine. La capacité à rebondir. Optimiste jusqu'au bout. Sinon, on n'avance pas.