Avec mon métier, je lis finalement assez peu de livres pour moi et beaucoup pour mon travail, alors qu'en cela arrive, j'aime bien donner mon avis, comme simple lectrice...
Il suffira d'un signe de Céline Rouillé m'a interpellé aux premiers abords par son titre, plein de promesses avec un petit côté Paolo Coelho, mais il n'en était rien. Très vite, en le commençant, j'ai découvert des personnages très contemporains et la description des décors d'un réalisme qui m'a permis de tout visualiser. Chapeau bas à l'auteure pour cette maîtrise.
Par la suite, l'histoire m'a accrochée... Bon, je ne relèverai qu'à moitié le fait que le résumé précise qu'elle a plus de trente ans, sauf que lorsqu'elle raconte, elle en a 28, mais bon, c'est une déformation professionnelle, ça. L'histoire est dense, très dense et très vite, on est enveloppé jusqu'à ne plus pouvoir en sortir. Plusieurs petites histoires tournent autour de la principale et c'est finalement celles-ci qui m'ont le plus plu. Surtout celle de Carmen. Et quel personnage ! On la croirait tout droit sortie d'Amélie Poulain... Carmen, elle m'a sauvé l'histoire à un moment parce que l’imbroglio familial m'a fait lever les yeux au ciel, il faut bien le dire. Je me suis dit "oh non, ça y est, on tombe dans le soap-opéra avec le père d'une qui est le beau-père de l'autre et les quelques incohérences dans le comportement de Charles... Ce n'était peut-être pas utile d'aller aussi loin (dans les liens familiaux). Mais Carmen était là et elle m'a fait rester.
Bref, tout cela pour dire que j'ai vraiment apprécié de partager la vie de Jeanne et surtout de l'aider à comprendre son passé. Que Diego, Maryline et tous les autres sont charmants et pétillent et que c'est un réel plaisir de les suivre. Et puis, ça se finit davantage comme une chronique que comme un conte de fée et là, ce n'était pas pour me déplaire.
Je conseille donc. Une belle plume à découvrir !